« culture&sens a su comprendre nos enjeux et nos besoins. Nous avons également apprécié sa capacité à construire, en conséquence, des réponses adaptées et cohérentes. Nous avons été très satisfaits par la qualité des intervenants et de leur prestation. » Tien Phan, Responsable image et marque et notamment en charge du mécénat.
En avril 2018, nous avons travaillé avec « La Ruche » (lieu dédié à l’innovation au sein de Crédit Agricole CIB) et avec le mécénat pour co-construire une programmation en deux temps. Le point de départ était le suivant :
- un lieu dédié à l’innovation, La Ruche donc,
- une action de mécénat pour l’expo « Artistes & Robots » au Grand Palais,
- le souhait de tisser un lien entre ce lieu et cette action tout en apportant du sens.
Le résultat est le suivant :
- une conférence captivante sur le thème « Choisir d’être humain à l’ère des machines »,
- deux ateliers enthousiasmants « Street art et innovation » issus de notre démarche le mangement par l’art sur le thème « Comment fonctionner ensemble et rester humain à l’ère des machines ? ».
Le synopsis de la conférence d’Olivier Babeau est le suivant :
La science dévoile chaque jour d’enivrantes découvertes. La machine est annoncée comme solution universelle. Le Deus ex machina des théâtres d’hier se change en Machina deus : le robot se fait Dieu. L’artificielle apparition d’hier devient une divinité réelle qui risque toutefois fort de nous soumettre au lieu de nous servir. Les promesses d’un avenir meilleur ont toutes leurs faces obscures… Il y a là de quoi pousser un cri d’angoisse, un soupir de regret face au monde perdu mais aussi une exclamation de joie devant les nouvelles possibilités qui s’offrent à nous. Notre époque est, en même temps, effrayante et merveilleuse. Etre humain était autrefois un fait et une contrainte. Demain, être humain sera un choix. Ce sont les termes d’un nouveau savoir-vivre, au sens plein du terme, dont il faut jeter les bases. Au XXIe siècle, il faudra se battre pour préserver la culture, retrouver l’art de la conversation et l’éloquence, vivre dans la présence sans cesse évoquée des grandes œuvres humaines et des grands créateurs. Nous devrons cultiver aussi avec soin nos relations sociales, préserver des moments de convivialité et de contacts réels dont mille outils nous détourneront. C’est à ce prix que nous resterons non seulement des citoyens éclairés, mais surtout des êtres humains. L’enjeu du siècle qui commence n’est ni la technologie ni le développement économique. Il est de réinventer la place de l’homme dans le monde. Face à l’omniprésente automatisation et au pouvoir démiurgique conféré par la technologie, nous allons devoir concevoir un art de vivre original. Il sera fondé sur une conception renouvelée de ce qu’être humain veut dire. Entre la réponse conservatrice de refus absolu des nouvelles technologies et le « transhumanisme » béat, il y a urgence à élaborer une approche médiane de la modernité qui fasse droit au progrès tout en préservant ce qui fait notre humanité. Le mythe de Psyché, qui veut dire « esprit » en grec, est à ce titre une métaphore intéressante des épreuves que nous devons traverser. L’esprit n’est vraiment heureux que s’il est éduqué. Ce parcours sur soi-même, cette discipline de vie et cette capacité à affronter l’adversité sont les marqueurs de notre humanité. Ce sont eux que nous devons défendre et cultiver à un moment où tout contribuera à nous en éloigner. Pour préserver l’homme, l’humanisme est à réinventer. Nous devons nous rassembler pour y travailler. Pour que l’avenir ait besoin de nous.
Le synopsis des ateliers animé par Elisabeth de la Tour est le suivant :« La rue est un cordon ombilical entre le citoyen et la société » Victor Hugo
S’exprimer sur les murs c’est historique depuis Lascaux… aujourd’hui les murs de nos rues sont redevenus un lieu d’expression privilégié. Le street art a envahi les villes du monde malgré les condamnations des autorités. Simple et économique, est-il le parent pauvre que l’art officiel refuse de voir ? Un rapide cheminement dans quelques grandes métropoles va nous montrer qu’il est avant tout un état d’esprit mondial, juvénile, courageux, éphémère et polémique. Il dénonce avec humour nos statu quo apportant couleur et vie au béton gris. Il ouvre la porte à tous les possibles pour oser transformer la ville en musée à ciel ouvert, accessible à tous. Il est à l’art ce que les starts up sont aux grandes entreprises, le reflet de notre époque innovante. Saurons-nous oser notre regard, nous laisser déplacer et influencer pour entrer dans la vie de ce mouvement de fond qui se libère des carcans académiques, rompant avec tous les modèles connus du marché de l’art tout en s’appuyant sur des traditions millénaires pour proposer d’autres visions et réenchanter le monde ? N’est-ce pas in fine la vocation de l’art et pourquoi pas la nôtre ? La partie «active» pour les participants ne consistent pas à badigeonner les murs de CA-CIB, soyez sans crainte. Nous déroulerons du papier kraft sur les murs qui deviennent, dès lors, comme une sorte de lieu cathartique d’expression des rêves et des besoins des équipes en couleur et humour. C’est extrêmement ludique tout en étant plein de culture et de sens ! Idéalement, le nombre de participants est limité à 25 par atelier de 1h30. Le parti pris de cet atelier est d’être un moment de respiration, de sensibilisation, d’expression et d’émergence pour les participants.
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