Depuis quelques années, nous intervenons régulièrement au sein d’AGCS France (« Lunch & Learn » ouverts à tous et conférences inspirantes pour les managers ou le Comex élargi). Pour la première fois, nous sommes intervenus la semaine dernière en anglais et directement au niveau de la région pour une conférence culturelle, à l’initiative de William Prein, reponsable formation. Le sujet était : “Gallery Borghese, the greatest small museum in the world ?”. Ce fut un joli succès au regard de l’excellente évaluation et des retours obtenus, parmi lesquels : “Very interesting virtual visit and very talented facilitator”, « Nice to have this unusual thematic lunch and learn, very good facilitator », « This course makes me want to travel to Rome. Such fantastic art heritage!!! Liked the stories behind the artworks and the enthusiasm of the speaker.”, “Very informative and interesting session, this type learning needs to be done more”, “Thank you for thinking out of the box and offering something fun”,« It was delightful and definately a stress reliever« .
Jean-Manuel Traimond
Attention, emmenez votre maillot de bain (enfin surtout en été) : 30% de la superficie de la ville est occupée par l’eau. Stockholms Kommun, la municipalité de Stockholm, compte 962 154 habitants, répartis sur 14 îles. Lesquelles sont reliées par 57 ponts. Un nombre si élevé, qu’un surnom ironique de la Vieille Ville de Stockholm est « la ville entre les ponts ». Mais cela n’est rien comparé au Grand Stockholm, le Stockholms Läns, mettons la Région Stockholm en termes français, qui rassemble elle non seulement 2 135 612 habitants sur 6500 km2 mais aussi… 24 000 îles.
“Ô Tempora ! Ô Mores !” (Ô temps ! Ô mœurs !) s’indignait Cicéron, il y a deux mille ans. S’il déplorait déjà le déclin des bonnes manières, c’est qu’elles sont anciennes. Mais d’où viennent-elles ? Pourquoi existent-elles ? Elles servent de feux rouges, de panneaux de signalisation aux échanges sociaux : elles servent à éviter que les désirs des uns se fracassent contre les perceptions des autres. Ou, dit autrement, si elles sont un lubrifiant, elles sont aussi un garde-fou, voire selon certains un carcan. Et elles sont encore la preuve des élégances et l’exhibition des vanités.
En 1959, soit pas même vingt ans après l’humiliation de l’Occupation, et un an après le retour au pouvoir du Général de Gaulle, un petit-fils de rabbin polonais élevé à Buenos Aires et un fils d’immigrés italiens grandi dans le faubourg St-Antoine, bref deux Français de fraîche date dans une France humiliée et prise par le doute, créent une bande dessinée destinée aux garçons de dix ans.
En passant du papier au numérique, on a cru en toute bonne foi qu’on dématérialiserait et donc qu’on passerait aussi du polluant au non-polluant. Mais c’est hélas une illusion de croire que le numérique est immatériel. Le numérique, c’est en effet avant tout de l’électricité. Et il n’y a rien de plus matériel que l’électricité. Taper une requête Google produit-il 2 grammes de CO², selon un évaluateur indépendant, ou 0,2 g, selon Google ? Peu importe. Ce qui est sûr, c’est que Google consomme de l’électricité et rejette beaucoup de polluants. Envoyer un email d’un mégaoctet équivaut à utiliser une ampoule de 60 W pendant 25 minutes. Multipliez cela par 2,6 milliards d’êtres humains possesseurs d’une adresse mail. Puis par une moyenne de 20 emails par jour (hors spam, et on ne compte pas non plus les messages Facebook, les sms, etc…) et ajoutez-y des milliards de requêtes Google, Bing, Yahoo… Vous arriverez au chiffre stupéfiant de l’équivalent de 30 centrales nucléaires tournant à plein régime dédiées uniquement à Internet. Rien de virtuel donc !