Histoire
Son nom résonne comme une promesse : au cœur de l’Asie du Sud-est, au bout de la péninsule malaise, Singapour est devenu en cinquante ans un état richissime et harmonieux, un véritable modèle de réussite. La cité-état se veut éblouissante à tous les titres : économiquement, elle cherche en permanence à s’imposer dans la mondialisation, et poursuit une croissance soutenue ;
Un jeune écuyer retirant une épée fichée dans une pierre, une main merveilleuse sortant d’un lac en brandissant Excalibur, ou encore un roi siégeant avec ses chevaliers autour de la Table Ronde sont autant d’images associées à la légende arthurienne. Mais qui était le roi Arthur ? Pourquoi fascine t il encore autant aujourd’hui ? À la fois chef de guerre et homme mélancolique, figure de monarque belliqueux et garant légèrement en retrait d’une cour brillante, il s’agit d’un personnage complexe autour duquel gravitent et s’organisent les multiples aventures bretonnes des romans médiévaux.
Abraham Lincoln has been elevated almost to the status of a political deity in American history, a deity who “preserved the Union” and “freed the slaves.” He was a remarkable man born in 1809 to a poor family living in a one-room log cabin in Kentucky. His parents moved the family to Indiana and then Illinois so that they could live in a “free” State and escape from the disease-plagued Kentucky. Astute, strong, tall (1.93 m), and hard-working, Lincoln was an avid reader and self-educated. He earned a living splitting wood, then invested in a general store before entering politics and the legal profession.
À l’origine, n’étaient qu’un modeste moulin à vent et une maison de meunier construits sur une hauteur entourée de marécages. C’est en ce lieu inhospitalier mais giboyeux et à l’écart de la très remuante capitale que Louis XIII fait construire en 1623 un modeste pavillon de chasse, surnommé alors le “chétif château” et plus tard “le château de cartes”.
Héritée des manuels scolaires d’histoire de la IIIe République, l’expression “Guerre de Cent ans” occupe une place étrange dans la mémoire collective et la culture générale historique en France. Connaît-on pour autant l’importance cruciale de cette épopée qui scelle, à la fi n du Moyen Âge, le destin de la France et de l’Angleterre ? En arrière-plan d’un très long conflit diplomatique et militaire qui a pris sans cesse les allures d’un duel franco-anglais, se cache le double roman des origines de la nation française et de la nation anglaise, sans lequel Jeanne d’Arc et sa brève aventure légendaire, entre 1429 et 1431, n’auraient jamais existé.
La ville de Lyon occupe dans les espaces français et européen actuels une position majeure, qu’il est possible de qualifier de situation “capitale”, et ce au double sens du terme : l’agglomération du “Grand Lyon” (nouveau nom d’usage de la COURLY ou communauté urbaine de Lyon créée en 1969) constitue en effet une place géographique, économique et culturelle aussi incontournable que primordiale. Si le contournement difficile de la ville, symbolisé par les célèbres embouteillages du tunnel de Fourvière fait encore parler de lui au moment des grands départs estivaux, il est certain que le déploiement de la grande rocade orientale (A46 et A432) marque l’ampleur de ce qui est en train devenir une véritable mégalopole, étendue sur plus de 520 km2, alors même que la population ne cesse de croître. Depuis 1999, le nombre d’habitants a augmenté de plus de 8 % (contre moins de 5 % en France), au point d’atteindre aujourd’hui 1,3 millions d’habitants.
Censé s’étaler entre le Ve et le XVe siècle de notre ère, de la chute de l’Empire romain d’Occident à la découverte de l’Amérique, des premiers royaumes “barbares”, mais chrétiens, à la chute de l’Empire byzantin, le Moyen Age est une période sans nom. Défini par défaut par les humanistes des XVIe et XVIIe siècles, comme un âge intermédiaire (c’est le sens du mot latin medium aevum), le Moyen Age est fondamentalement un âge moyen, situé entre ces deux âges d’or fantasmés en Europe que sont l’Antiquité et la Renaissance (en tant que re-naissance de la culture classique antique). “Le Moyen Age est né du mépris” : la formule, de l’historien Bernard Guenée, résume ainsi la genèse contrariée d’une période historique qui n’en est pas vraiment une.
Le devenir architectural du Paris historique, c’est-à-dire la part urbaine située à l’intérieur du boulevard périphérique, suscite depuis quelques années de nouvelles controverses. La possibilité de rebâtir – et donc de détruire massivement – des édifices anciens au sein même d’une limite intra-muros qui n’a pas été étendue depuis 1860 représente un des principaux enjeux des futurs “Grand Paris” proposés pour une capitale qui souhaiterait rester internationale. Ces tergiversations urbanistiques invitent à reconsidérer la formation historique du visage architectural d’un bâti parisien surtout marqué par le XIXe siècle. Il faut en effet attendre les révolutions politiques et industrielles de ce siècle-là pour voir Paris se transformer en capitale européenne, héritière d’une centralité administrative devenue proverbiale.
La croissance du tissu urbain parisien repose sur trois grandes pulsations chronologiques : le XIIIe siècle, le XVIIe siècle et le XIXe siècle. La Lutèce antique n’était qu’un relais, un pont routier pour traverser la Seine du Nord au Sud.