En avril 2017, des milliers de personnes, représentantes de centaines d’association et de fan-clubs de par le monde, ont fêtés les 40 ans de la saga “Star Wars” en présence de la plupart des acteurs et de leur maître d’oeuvre et démiurge Georges Lucas. À la veille de la sortie très attendue d’un huitième épisode, il n’est pas exagéré de dire que la saga représente un pan à part entière de la culture mondiale, capable de rivaliser avec les grands mythes occidentaux de l’épopée antique ou de la geste médiévale, de l’Odyssée d’Ulysse à la Table ronde.
Cinéma
Alfred Joseph Hitchcock naît dans un quartier populaire de Londres le 13 août 1899, et meurt le 29 avril 1980 à Bel-Air, quartier huppé de Los Angeles. En 53 longs-métrages réalisés de 1922 à 1976, il est devenu l’un des réalisateurs les plus célèbres et, sans doute, le plus commenté, analysé, disséqué. Trente-trois ans après sa mort, son œuvre continue de fasciner ; sa vie a fait l’objet de plusieurs biographies et dorénavant de « biopics » qui poursuivent d’alimenter une légende qu’il s’était lui-même ingénié à créer de son vivant.
Il existe plusieurs façons d’appréhender l’œuvre d’Allen Stewart Kenigsberg, né en 1935 à Brooklyn. Certains s’appuient sur l’évolution de ses multiples talents : d’abord l’écriture, il est “gagman” pour des comiques dans les 50’s, alors qu’il est encore à l’école, puis acteur de “stand-up” au début des 60’s et enfin il aborde la mise en scène / réalisation vers la fin des 60’s comme s’il avait trouvé, après une dizaine d’années d’apprentissages, la quintessence de son art. D’autres préféreront mépriser ses premières expérimentations au cinéma, comme Lily la tigresse (1966) ou encore Bananas (1971) jugées trop loufoques ou trop clownesques, pour préférer des films plus réfléchis ou ambitieux comme Manhattan (1979) ou encore Hannah et ses sœurs (1986) considérés, par certains observateurs, comme ses chef-d’œuvres.
La comédie est un genre cinématographique qui fait partie des plus populaires depuis la naissance du cinéma. Tous les commentateurs s’accordent en effet pour dire que parmi la douzaine de films qu’ont présentés les frères Lumière le 28 décembre 1895 (date de la première projection publique et payante), L’arroseur arrosé était le film le plus apprécié. C’est aussi un des premiers genres à avoir été totalement codifié, normalisé et même rationalisé aussi bien en France (berceau de l’industrialisation du cinéma) avec l’avènement de la première star du comique, Max Linder, qu’aux Etats-Unis, dès 1914 à la Keystone sous la baguette magique de Mack Sennett qui produira, entre autres, les 35 premiers films de Charles Spencer Chaplin. L’envie de faire rire au cinéma est donc aussi vieille que le cinéma lui-même qui s’est immédiatement appuyé sur d’autres formes de spectacles qui utilisaient déjà les ressorts de la comédie de façon très élaborée. Il est même quasi-impossible de discerner toutes les influences qui ont œuvré à la mise en place de la comédie cinématographique. Tentons tout de même de faire une rapide et non-exhaustive généalogie de son histoire.
François Truffaut (6 février 1932 à Paris – 21 octobre 1984 à Neuilly) est certainement un des cinéastes français les plus connus du XXe siècle. Son œuvre est associée au courant avant-gardiste de la “Nouvelle Vague”, tout en bénéficiant d’une reconnaissance populaire croissante. En ce sens, il est une des figures tutélaires d’un cinéma français à la fois indépendant sur le plan artistique et autonome sur le plan financier. Réalisateur prolifique, il met en scène 21 longs métrages en 25 ans, entre 1959 et 1984. Passé à la réalisation après avoir été fervent critique de cinéma, il fut scénariste, mais aussi producteur (Les Films du Carrosse) et enfin volontiers acteur, dans ses propres films ou ceux des autres (Steven Spielberg, Rencontres du troisième type, 1977). Sa renommée internationale est consacrée par l’obtention d’un oscar en 1973 pour La nuit américaine.