Dans le monde littéraire, l’évocation d’Harry Potter suscite souvent l’agacement. Voilà une œuvre située aux antipodes des valeurs établies en matière de littérature, soutenue par des intérêts clairement mercantiles, qui, en moins de dix ans, est arrivée au sommet d’une gloire planétaire et d’une réussite financière en tous points extraordinaire (à ce jour, l’heptalogie de Joanne Kathleen Rowling s’est vendue à plus de 400 millions d’exemplaires et a été traduite en 67 langues).