En France, après la seconde guerre mondiale, les jardins ont été voués à l’abandon, contrairement à ce qui s’est fait en Angleterre par exemple. Ce n’est qu’à partir des années 8o qu’une prise de conscience va permettre de restaurer et sauvegarder ce patrimoine remarquable. Aujourd’hui, les jardins sont à la mode. Le tourisme en fait un produit phare. L’événementiel prolifère. Les municipalités concourent pour “la troisième fleur”. Les journées des plantes ont un vif succès. Nos paysagistes osent dans la création et l’expérimentation. A l’ère des satellites et de la mondialisation, Gilles Clément, philosophe et paysagiste, milite pour la notion de “jardin planétaire” qui consiste à envisager la diversité et le rôle gestionnaire de l’homme face à cette diversité.