C’est à la “Camerata fiorentina”, groupement d’artistes de la fin du XVIe siècle à Florence, que l’on doit la création du premier opéra. On retient cependant l’Orfeo de Monteverdi (Venise, 1607) comme premier opéra réellement marquant de l’histoire de la musique. Les recherches musicales de l’époque se tournent, conformément aux aspirations de la Renaissance, vers la reconstitution des tragédies antiques, où la présence d’un chœur qui psalmodiait et commentait l’action apparaissait comme le summum de l’art grec classique. Or, en l’absence totale de toute trace écrite de la musique qui y était jouée, un nouveau genre est né : l’opéra.
Anaïs Loosfelt
Mozart (Salzbourg 27/01/1756 – Vienne 5/12/1791) est toujours en tête d’affiche des plus grandes salles de concerts et d’opéras du monde. On peut aussi voir l’extrême médiatisation de Mozart l’opéra rock, dernière production au Palais de Sports sur la vie de Mozart, comme une preuve de l’intemporalité et de l’universalité de son oeuvre, mais aussi comme le résultat d’une véritable “Mozartmania”, due à la légende d’un enfant prodige, au caractère souvent insolent, finalement rejeté par la Cour et mort, jeune, dans la misère. Son oeuvre s’inscrit dans la période dite classique, qui succède au baroque (1750) et précède le romantisme (1820). Mozart a su synthétiser l’ensemble des types d’écriture (français, italiens, anglais, allemand) de l’époque. Il est l’un des compositeurs dont on a le plus de traces écrites de son vivant, auteur d’une foisonnante correspondance (7 volumes !) et très tôt l’objet d’une biographie détaillée, donnant parfois dans l’image d’Epinal, “Mozart enfant prodige”, “Mozart franc maçon”, “Mozart et Salieri”…