Depuis des millénaires, l’olivier fait l’objet de nombreuses légendes et croyances, du lit formidable construit par Ulysse pour lui et son épouse Pénélope dans L’Odyssée d’Homère au symbole de la paix sur le drapeau de l’ONU. Dès l’Egypte ancienne, vers 1500 avant J.C., les feuilles d’olivier étaient un symbole de justice et ornaient la tête de Toutankhamon.
Pour se faire une idée
Quelques extraits de certaines de nos fiches souvenir pour se faire une idée
Après avoir souffert en 2015 puis en 2016 d’une baisse de fréquentation, les musées franciliens ont renoué avec la croissance en 2017 grâce à leurs expos temporaires : 415 000 visiteurs pour Cézanne au musée d’Orsay, 621 000 pour David Hockney au Centre Pompidou et plus d’1,2 millions pour la collection Chtchoukine à la Fondation Louis Vuitton, ouverte depuis seulement trois ans. Ce printemps 2018 est d’ailleurs marqué par l’éclosion de nouveaux lieux dédiés à la création, et par une grande effervescence en matière d’expositions.
Aussi surprenant que cela puisse paraître aujourd’hui où il est pleinement entré dans les mœurs, le Zéro est un concept sulfureux. En effet, si les sociétés humaines, depuis l’aube des temps, ont développé des systèmes de numération, rendus nécessaires par les besoins du troc, et aussi pour jalonner le rythme des jours et des saisons, elles n’ont pas eu besoin du zéro pendant des millénaires. Mais quand, avec les progrès réalisés dans la numération, ce concept mathématique est né et s’est développé en Orient, ce fut un coup de tonnerre qui ébranla le fondement même de certaines civilisations qui l’ont combattu bec et ongles pendant des siècles avant de rendre les armes.
La hiérarchisation de la société en groupes appelés “castes” fait partie des éléments que l’on associe presque immédiatement à l’Inde. Cette organisation semble conforter l’idée d’une société très différente de nos sociétés occidentales, où la religion continue de jouer un rôle important. Les difficiles conditions de vie des “intouchables”, encore appelés “parias”, sont également bien connues. Ce dernier terme, qui dérive du nom d’une caste de joueurs de tambour d’Inde du Sud (Paraiyar), est passé dans le langage courant pour désigner, en dehors de toute référence au contexte indien, une personne méprisée et mise au ban de la collectivité.
L’espace joue un rôle fondamental dans l’évolution politique des différents régimes politiques établis depuis plus de 3 500 ans sur une zone rayonnant autour des bassins des fleuves Jaune et Bleu. En effet, la Chine n’a pas toujours été “immobile”, et l’unification impériale antique ne doit pas faire oublier qu’elle a été, au cours de son histoire, plus longtemps divisée qu’unifiée. De même, la Chine n’a pas toujours été l’”Empire du milieu”, comme le laisse croire son appellation chinoise ; elle n’a bien souvent qu’été au mieux le milieu d’empires, qu’ils fussent tabghatch, khitan, mongol ou mandchou…
En avril 2017, des milliers de personnes, représentantes de centaines d’association et de fan-clubs de par le monde, ont fêtés les 40 ans de la saga “Star Wars” en présence de la plupart des acteurs et de leur maître d’oeuvre et démiurge Georges Lucas. À la veille de la sortie très attendue d’un huitième épisode, il n’est pas exagéré de dire que la saga représente un pan à part entière de la culture mondiale, capable de rivaliser avec les grands mythes occidentaux de l’épopée antique ou de la geste médiévale, de l’Odyssée d’Ulysse à la Table ronde.
On est toujours le barbare de quelqu’un ou, pour le dire avec Montaigne, “chacun appelle barbarie ce qui n’est pas dans son usage”. Mais à partir de quel moment, de quel seuil d’incommunicabilité ou de différence, celui qui paraît autre devient radicalement différent de soi ? Dans toutes les sociétés humaines, on peut se percevoir comme similaire ou différent d’autrui, bien qu’à des degrés et des intensités variables. Toute société est formée par des différences culturelles en son sein (des différences de classe, de sexe, de “race”, générationnelles, des cultures d’organisation, des cultures de terroir).
En 1959, soit pas même vingt ans après l’humiliation de l’Occupation, et un an après le retour au pouvoir du Général de Gaulle, un petit-fils de rabbin polonais élevé à Buenos Aires et un fils d’immigrés italiens grandi dans le faubourg St-Antoine, bref deux Français de fraîche date dans une France humiliée et prise par le doute, créent une bande dessinée destinée aux garçons de dix ans.
Il y a 581 parutions à l’occasion de cette rentrée littéraire. Une rentrée plus riche donc que la précédente (560). C’est le domaine français qui concentre l’augmentation de la production (390 contre 363). Les premiers romans, en particulier, ont le vent en poupe avec 81 romans contre 66 l’an passé. Des noms vous sont familiers, voire trop familiers. D’autres méritent que vous feuilletiez ou achetiez et lisiez. Vous ne pourrez tout lire, alors retenez quelques titres et surtout ce que les pages renferment. Voici quelques propositions. Ce sont les coups de cœur de notre critique littéraire, Norbert Czarny. Il les attribue début septembre pour animer cette conférence qu’il donne et redonne chaque année chez nombre de nos clients.